De Nicolas Maduro à Juan Guaido,
la crise politique au Venezuela

10 janvier 2019

Nicolas Maduro entame son second mandat présidentiel

Nicolas Maduro devant les juges de la Cour suprême après son investiture.
Crédit : Miguel Gutierrez/Epa/Newscom/MaxPPP

Nicolas Maduro a remporté, en mai 2018, une élection boycottée par l’opposition et une partie de la population. De nombreux pays de la communauté internationale n’ont pas reconnu cette victoire.

23 janvier 2019

Juan Guaido s’autoproclame « président en exercice » du Venezuela

Juan Guaido durant son discours à Caracas.
Crédit : Miguel Gutierrez/Epa/Newscom/MaxPPP

Juan Guaido, le président du Parlement du pays, institution contrôlée par l’opposition, promet un « gouvernement de transition » et des « élections libres ».
Il est immédiatement reconnu par plusieurs pays, les États-Unis en tête, suivi par presque tous les pays d’Amérique latine.

>Pour aller plus loin:

  • Juan Guaido s’autoproclame « président » par intérim


  • 26 janvier 2019

    Les Européens posent un ultimatum

    La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne, le Portugal et les Pays-Bas annoncent qu'ils reconnaîtront Juan Guaido comme président faute d'élections présidentielles convoquées sous les huit jours par le pouvoir en place.

    28 janvier 2019

    Sanctions américaines sur le pétrole

    La PDVSA visée par les sanctions américaines.
    Crédit : Miguel Gutierrez /Epa/Newscom/MaxPPP

    Après avoir appelé tous les pays à cesser de commercer avec le Venezuela, les États-Unis annoncent des sanctions contre la compagnie pétrolière nationale PDVSA.
    Le pays interdit le commerce de la compagnie avec des sociétés américaines et gèle ses avoirs.

    >Pour aller plus loin:

  • « Le commerce du pétrole est indispensable à la survie du régime »


  • 2 février 2019 

    Défilés pro et anti Maduro à Caracas

    Manifestation en faveur de Juan Guaido à Caracas.
    Crédit : Rayner Peña/dpa/picture-alliance/Newscom/MaxPPP

    Des dizaines de milliers de manifestants investissent les rues de la capitale du pays. Le premier cortège, avec à sa tête Juan Guaido, exige le départ du président en exercice et la tenue de nouvelles élections.
    Dans le même temps, Nicolas Maduro entouré de ses partisans célèbre les vingt ans de la « révolution bolivarienne ».

    4 février 2019

    Plusieurs pays européens reconnaissent Juan Guaido

    Juan Guaido avant une coférence de presse remerciant l’Espagne de son soutien le 4 février.
    Crédit : Leonardo Munoz/EPA/Newscom/MaxPPP

    Après l’expiration de leur ultimatum, les six pays européens reconnaissent Juan Guaido comme « président par intérim » en vue d’organisation « d’élections libres ».
    La Russie, alliée de Nicolas Maduro, dénonce « une ingérence directe et indirecte dans les affaires intérieures du Venezuela »

    >Pour aller plus loin:

  • Comprendre la crise politique en cinq points


  • 6 février 2019

    L'armée empêche le passage de l'aide humanitaire

    Des conteneurs bloquent la circulation sur le pont.
    Crédit : Juan Barreto/AFP

    Les militaires, toujours fidèles au président Nicolas Maduro, bloquent le pont de Tienditas à la frontière avec la Colombie avec des conteneurs. L’aide humanitaire venue des États-Unis reste en territoire colombien.


    21 février 2019

    La tension se cristallise autour de l’aide humanitaire

    Refusant l’entrée de l’aide humanitaire américaine sur son pays, Maduro durcit le ton. Le président ordonne la fermeture de la frontière avec le Brésil. Deux jours auparavant, il avait décrété la fermeture de la frontière maritime avec l’île néerlandaise de Curaçao situé au nord du pays. Le même jour, Juan Guaido se rend à la frontière colombienne pour faire entrer l’aide bloquée en Colombie.

    >Pour aller plus loin:

  • Le Venezuela dans l’attente de l’aide humanitaire


  • 25 février 2019

    La pression internationale s’intensifie contre Nicolas Maduro

    Juan Guaido (g), le président colombien Ivan Duque et le vice-président amméricain Mike Pence (d) à l'issue de la réunion.
    Crédit : Nicolas Galeano/Colombian Presidency Handout/EPA/MaxPPP

    Le groupe de Lima, comprenant 14 pays du continent américain majoritairement hostile au président en place, se réunit à Bogota. Une session où participe aussi le vice-Président Mike Pence et Juan Guaido malgré l’interdiction de quitter le territoire vénézuélien. De nombreux heurts éclatent aux frontières avec le Brésil et la Colombie, faisant quatre morts et plusieurs centaines de blessés.

    >Pour aller plus loin:

  • Juan Guaido devant son premier obstacle



  • Guillaume Fournier
    à partir d'un format de Jean Abbiateci